08.12.2015
Idées en vrac…
Dans un peu moins de trois semaines, ce sera l’heure
de faire les comptes. Pour l’instant, c’est celle où je me pose des questions.
La plus importante : qu’est-ce que je vais offrir à Noël ? La vraie
bonne mauvaise idée, c’est d’aller faire ses achats dans les magasins. Folie et
chaos. Mais où les gens trouvent-ils la force de supporter cela ? J’ai
testé.
Je suis arrivée dans un grand magasin de la grande
ville. J’ai cherché le département jouets. C'est un tout petit panneau écrit
blanc sur noir qui m’a indiqué le 3ème étage. Ensuite, j’ai cherché
les escaliers… les seuls que j’ai trouvés sont ceux au centre du magasin,
mécaniques. Je ne sais pas où ils ont cachés les vrais escaliers. Première
bataille : faire comprendre à ceux qui se mettent sur la gauche et n’avancent
pas qu’il faut bouger son derrière pour laisser passer les sportifs… enfin ceux
qui souhaitent utiliser les muscles dont la nature les a pourvus.
Trois escaliers mécaniques et 10 gros culs mis de côté
plus tard, effarement. Le département des jouets s’offre à mes mirettes. Un
désastre. Il y a foule. Les vendeuses assaillies par des clients fébriles ne
savent plus où donner de la tête. Les allées entre les rayons surchargés ne
peuvent laisser passer deux personnes que ce soit de front ou de profil. Enfin,
après plusieurs déviations, retours, « excusez-moi » je tombe sur le
produit cherché. Un coup de massue. Un prix inabordable pour le commun des
mortels dont je fais partie. Une chose me frappe alors : les clients
ci-présents, ont-ils vraiment assez pour payer ces cartons de jouets, de jeux, ces
peluches ? D’où vient toute cette richesse ? Pourquoi doit-on se
laisser embarquer dans cette folie consommatrice ?
Je fuis le département jouet, cherche à nouveau les
escaliers, les vrais… tombe sur un département où règne le calme, celui des
produits pour animaux. N’ont-ils eux aucun droit à notre considération pour les
fêtes de Noël ? Ça y’est la folie consommatrice me reprend.
Comment sortir
de ce cercle infernal ? Tous les ans le même cirque, la même rengaine. Nos
enfants sont encore assez petits. Comprendraient-ils si on leur parlait de
gaspillage des ressources ? Si on leur disait que le Père Noël est inquiet
pour la santé de notre Planète ? Est-ce que je ne pourrais pas remplacer
une boîte de Lego Elfes par une promenade dans la forêt pour essayer de découvrir
les traces et le somptueux travail de ces êtres si mystérieux ? Mon fils
me croirait-il, si je lui disais qu’à cause des avions, des voitures et de tous
les véhicules qu’il admire, nous mettons un peu plus chaque jour le système
respiratoire de la Terre en danger ? Comment réagirait ma fille à l’annonce
d’un 7ème continent en plastique se déplaçant sur l'océan ?
Les accords COP 21 seront-ils encore une souris sortie
d’une montagne ? Du vent, quoi ?
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