Nous entrerons dans la lumière
Michèle Astrud
Éditions Aux forges de Vulcain, 306 p., parution le 7 janvier 2016
Une jeune fille au mental fragile suite à une agression, un père
photographe indécis, une ancienne histoire d’amour qui resurgit… Voici quelques
ingrédients d’un roman sur toile de fond post-apocalyptique. Les étés sont de
plus en plus chauds, les hivers de moins en moins marqués. Les plantes
dessèchent, les cultures sont de plus en plus difficiles. L’histoire ne dit pas
comment la catastrophe s’est produite, un peu comme dans « La route »
de Mc Cormac. Elle est juste passée par là et les personnages doivent faire
avec. Les descriptions permettent de découvrir cette France dans un état
pitoyable où les bandes de voyous font régner la terreur et le manque de tout
oblige chacun à ne compter que sur soi. C’est ce décor qui met en relief la
petite histoire d’un père et de sa fille, Antoine et Chloé, partis ensemble
pour sauver des archives filmées laissées par un amour de jeunesse décédée peu après le moment où elle a repris contact.
La force de ce roman : les descriptions d’un monde que nous ne
connaissons pas encore mais qui pourrait bien arriver un jour.
La faiblesse : les dialogues m’ont paru trop peu naturels. Il y a
de longues tirades parlées qui font trop construites.
Pourquoi le lire : pour cette vision pessimiste d’un avenir
peut-être pas si lointain… un avertissement.
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